Dans la vie, je suis une personne assez compétitive. Quand je me fixe un objectif, je ne me contente pas de le réaliser, je veux toujours me dépasser. Sans tomber dans l’extravagant ou le téméraire, j’ai toujours été assez réceptive aux mots : « Je te mets au défi de… ».
 
Dernièrement, on peut dire que j’en ai bavé. Les derniers mois ont été parsemés d’embûches, de deuils, de craintes. J’ai perdu beaucoup, gagné peu en comparaison. 2018 n’a pas été une année facile pour moi, bien qu’elle ait été importante pour mon cheminement personnel.
 
Durant ces mois plus difficiles, je me suis laissée un peu aller. J’ai peu cuisiné, manger moins bien que je l’aurais voulu. J’ai fait de l’insomnie. J’ai abandonné mes routines d’exercices, je me sens moins en forme.
 
Depuis un moment, je vais mieux et j’aspire de tout cœur à trouver la paix et l’équilibre dans toutes les sphères de ma vie. Je me suis souvenue du Défi Santé auquel j’avais participé il y a quelques années et comment ça m’avait fait du bien. Quand j’ai vu la suggestion apparaître il y a quelques semaines sur mon fil Facebook, je me suis dis : « Pourquoi pas? »
 
Le Défi, c’est 3 engagements par jour durant 30 jours : Manger mieux, bouger plus, rester zen.
 
Aussi simple, sans pression. On ne me demande pas de compter le nombre de calories perdues, la masse gagnée, ce qui est ingurgité ou transformé. On ne me demande pas de poster des selfies de moi avant/après défi. On n’essaie pas de rentabiliser ma santé, de la qualifier, la quantifier, la rendre plus technologique, l’exposer au monde entier.
 
On veut juste que je prenne conscience de l’importance de me sentir bien dans mon corps. De l’apprécier pour la vigueur qu’il a aujourd’hui et l’aider à rester ainsi encore longtemps. De prendre du temps pour me remettre en forme, pour me cuisiner de bons repas et surtout, de prendre du temps pour moi.
 
Si je n’y arrive pas une journée… Il n’y aura personne pour me juger, personne pour voir mes progrès ou mes échecs étalés au grand jour sur les réseaux sociaux. Si je décide de lâcher en cours de route, aucun coach pour me faire des yeux durs. Mais je suis une battante. Je vous l’ai dit, le mot DÉFI est pour moi une source suffisante de motivation. Je compte bien y arriver, du mieux possible.
 

Crédit : Caju Gomes/Unsplash
 
Je le fais pour moi. Je le fais pour ma fille, afin de rester jeune et en santé encore longtemps pour elle. Je le fais pour la fierté de pouvoir me dire, le 30 avril prochain, j’ai réussi!
 
Le Défi Santé, ça commence le 1er avril. Il n'est pas trop tard pour vous inscrire. Embarquerez-vous?