La DPJ fait la manchette depuis le début du mois de mai. Nous avons tous entendu parler du cas de la fillette de 7 ans de Granby, et c’est difficile de rester insensible à cette tragédie.
J’ai lu nombreux article paru depuis, où on dépeint la réalité des intervenants de la DPJ; où on dresse le portrait de parents ayant reçu les services de la DPJ; de jeunes ayant été pris en charge par la DPJ.
Pour être personnellement en contact avec la DPJ, puisque je suis en processus d’adoption pour 2 enfants en relevant, je vois au quotidien le travail réalisé par les intervenantes. Je suis à même de constater les heures de fou qu’elles (car c’est majoritairement des femmes) consacrent à leur travail. J’essaye parfois d’imaginer la montagne d’horreur qu’elles ont vue de leurs propres yeux, et souvent je demande à mon cerveau de ne plus y penser et vite, car je ne suis pas outillée pour dealer avec ces images.
J’aimerais simplement leur envoyer un peu de doux, et leur dire à quel point leur travail est nécessaire. Merci de vous occuper de ces petits qui sont partis avec une prise de plus dans la vie.
On peut se sentir impuissant, derrière notre écran, sur le sort des milliers d’enfants relevant de la DPJ. Mais je pense qu’on peut faire une différence. Dans toutes les régions, il y a un manque criant de famille d’accueil. Peut être que toi, qui lit ce texte, c’est un projet que tu caresses depuis longtemps? Informe-toi auprès de ton centre jeunesse, c’est la première étape. Il existe différentes catégories de famille d’accueil. Soit des familles d’accueil d’urgence, chez qui les enfants seront placés pour de courtes périodes. Les familles d’accueil de répits, qui accueillent des enfants à besoins spéciaux pour de courtes périodes, réguliers chez qui un enfant peut être placé pour une semaine, ou pour 18 ans et les familles d’accueil de type banque mixte, chez qui des enfants qui ont le potentiel d’être adoptables seront placés.
Mais je l’accorde ce n’est pas possible pour tout le monde de devenir famille d’accueil. Mais si vous voulez faire une différence, il est également possible de faire un don à un centre jeunesse de votre région. Les sous sont utilisés pour acheter du matériel de base, comme du matériel scolaire; ou pour inscrire des enfants à des activités sportives, pour leur permettre d’être « comme les autres »; ou encore pour les faire voir, au privé, des professionnels, comme des ergothérapeutes, ou des orthophonistes, pour éviter les longues listes d’attente du public.
Voici les liens des fondations des CJ par région :
Mauricie Centre-du-Québec
Gaspésie les Iles
Montréal
De quelle manière faites-vous une différence dans la vie d’un enfant?