Oui oui, même avec la température frisquette et les nuages qui s’amoncellent un peu trop souvent à mon goût, j’ai envie de faire une ode au printemps. Souvenez-vous qu’il y a tout juste un peu plus d’un mois, il a fallu ressortir les pantalons de neige et les mitaines pour la dernière tempête de neige.* C’est quand même une nette amélioration.
Ô printemps,
Tu es la saison des fourmis qui commencent à rentrer dans la maison, des pissenlits et autres parasites intestinaux. La saison de la bouette, de la température qui fluctue, de la pluie frette. Le moment où bonnet et gants disparaissent dans la galaxie des trucs perdus parce qu’il fait trop chaud à midi et que les poches sont mal fermées. La saison où chaque matin je me demande quelle quantité de pelures d’oignon imposer à ma progéniture qui, elle, ne vivrait que d’un coupe-vent et d’eau fraîche.
Mais ô printemps, je t’aime.
Je me sens légère. J’aime ranger mes bottes d’hiver et mon gros manteau. Et mieux encore, j’aime ranger ceux de mes enfants. Quel délice que ce 10 minutes de plus le matin que tu m’accordes quand il ne faut pas se battre pour une salopette ou contre une montagne de neige.
Le sourire de mes enfants quand j’accroche leur bouquet de fleurs jaunes à mon chapeau melon. De voir toute la vie végétale dehors qui bourgeonne doucement avant d’exploser en mille tons de vert. De semer quelques graines qui pousseront petit à petit sous les yeux émerveillés de ceux qui les ont plantées.
Les premières terrasses sous un soleil juste assez chaud. Les sorties crème glacée à vélo. Les jeux dehors après 18h30. Les amis que l’on croise et que l’on invite de manière impromptue.
Ah, printemps, ta température qui dépasse rarement les 20 degrés. Pour vrai, juste un petit peu plus de soleil, et tu pourrais rester tout l’été.
*Fun fact: je dois avouer que je l’attendais avec impatience cette dernière tempête, juste pour prouver à mon chum qu’elle arrive toujours. TOUJOURS.