À l’instar des belles campagnes de marketing, j’offre une promotion concernant ma vie personnelle : tombez amoureux de moi…et gagnez deux enfants dans le détour!

Rapide mise en contexte : je suis devenue maman solo alors que mes enfants étaient très jeunes. Pendant plusieurs années, malgré une carrière plutôt exigeante, j’ai tenu le phare de ma vie familiale. J’utilise ici judicieusement l’expression « vie familiale » et non « vie personnelle », car celle-ci était quasi inexistante. Je travaillais et j’étais maman solo : la cour était pleine.

Au fil du temps, j’ai fréquenté quelques garçons (parfois très intéressants!), mais c’était une illusion de croire que j’étais disponible. Qui plus est, ayant mes enfants à temps plein, difficile de trouver du temps pour laisser naître une vie amoureuse et intime. Encore fallait-il aussi dénicher la perle rare qui accepterait de côtoyer mes enfants sur une base très régulière, aussi adorables soient-ils (bon, avec leurs quelques travers, mais ça les rend juste plus attachants!!).

JAMAIS, au grand jamais, je n’ai regretté d’avoir mes enfants. Mais j’ai parfois (souvent) senti que c’était une barrière à la rencontre d’un amoureux. Ainsi, un peu inconsciemment, je faisais attention de ne pas parler de mes enfants lors d’un souper galant. Je m’assurais de ne pas trop mettre de photos d’eux sur les réseaux sociaux. Je me bâtissais, en quelque sorte, une vie pseudo-parallèle afin de permettre un possible début de relation. Et ça s’est ancré.

Les années ont passé. Les enfants sont devenus des ados. Et, au fil de la vie, la garde est devenue partagée.

Malgré tout, je réalise que mon « réflexe » est encore là. Ma vie familiale d’un bord, ma vie sentimentale de l’autre. Mais j’ai récemment eu une prise de conscience : et si mes enfants étaient plutôt un PLUS dans la vie d’un conjoint? Si, ce qu’il aime chez moi, il le retrouvait chez ma progéniture, ne serait-ce pas chouette pour lui? Et si par leur curiosité, leur intelligence, leurs aptitudes, ce nouvel amoureux découvrait de nouvelles sphères, de nouveaux complices?

De plus, concernant mon « temps disponible », eh bien il est quasi-total une semaine sur deux : à nous les soupers en amoureux et les soirées au théâtre et les roadtrip improvisés. Puis, s’il a besoin de préserver une partie de sa bulle, de son indépendance, ben c’est parfait : il peut l’avoir toute à lui quand moi je suis avec mes héritiers.

N’est-ce pas « beautiful »?! 

Réflexion faite: il n’y a QUE DU POSITIF à fréquenter une maman solo!!

Comme disait RBO, à une certaine époque : PENSEZ-Y!