Toutes formes de violence envers un enfant ou un autre être humain, c’est NON. Il y a des lois qui le stipulent noir sur blanc, mais ce n’est pas encore dans tous les pays que la loi est claire concernant les violences parentales ou éducatives envers les enfants.
Le plus récent pays à avoir adopté officiellement une loi pour protéger les enfants, c’est la France. Le pays devient donc le 56e à se doter de mesures claires et précises pour interdire les violences, comme la fessée, dans un but « éducatif » par les parents.
Avant l’adoption de cette loi, le droit français autorisait un « droit de correction » des enfants au sein des familles (les punitions corporelles étaient interdites depuis quelque temps à l’école et dans l’armée). On s’entend que le terme « droit de correction » est malheureusement trop flou pour exclure les châtiments corporels comme la fessée, les gifles ou les pincements, donc l’adoption de la loi est vraiment une bonne nouvelle.
Concrètement, la loi ajoutée au Code civil précise que « l’autorité parentale s’exerce sans violences physiques ou psychologiques » et, comme dirait Gilles Lazimi, médecin et membre d’une association contre les violences éducatives ordinaires : « On ne pourra plus croire que frapper un enfant, c’est de l’éducation, alors que c’est mettre en danger potentiellement sa santé et son développement. »
Même si cette loi est adoptée 40 ans après le premier pays à l’avoir mise en place (la Suède), on salue grandement ce changement légal très, très important.