2 semaines, 2 familles, 2 villages jumelés. Et ce, multiplié par 13! Tout était en place pour que l’échange étudiant se passe adéquatement! La Roque-Gageac, ça semble loin, dans une contrée méconnue, et pourtant, on y a découvert des êtres sympathiques avec une joie de vivre hors du commun.
La municipalité où ma fille étudie pilote ce projet d’échange avec le village français depuis déjà plusieurs années. Aux 2 ans, des petits Thomassiens se rendent en France pendant 2 semaines et l’autre année, nous les accueillons. Pour la mouture de la 7e édition dont ma fille fait partie, c’est nous qui les avons accueillis en premier (un p’tit soulagement pour mon cœur de maman poule, qui a eu le privilège de connaître sa correspondante avant qu’elle ne se rende là-bas). Cette opportunité est offerte aux élèves de cinquième année, une quinzaine « d’échangistes » au total. Bien sûr, cette aventure vient avec son lot de campagne de financement pour les parents (nous en aurons fait près de 10 sur 2 ans), si on souhaite que le coût soit le plus faible possible. Parce que c’est bien beau de vouloir élargir les horizons de nos jeunes explorateurs, mais 3000$ par enfant, ça ne se trouve pas du jour au lendemain! Grâce à l’ingéniosité de notre groupe de parents, nous réussirons probablement à amasser la somme d’ici juin 2020!
En ce qui concerne l’expérience concrète; qui a dit que nos cousins Français étaient compliqués? En tout cas, pour nous, ce fut 2 semaines qui ont passé à la vitesse de l’éclair, où fous rires et espiègleries ont été au rendez-vous! On a eu la chance d’avoir une correspondante allumée, avec de la répartie, souriante et enjouée. Pour nous, le jumelage avec ma fille a fonctionné numéro un, si bien que le départ a été déchirant et les promesses que l’année à venir passerait vite nombreuses! Les activités se sont enchaînées (le groupe s’est rendu pendant 4 jours à Québec, ils ont visité le Vieux-Port de Montréal, le Cosmodôme et le Laser action, pour ne nommer que celles-là), de multiples photos ont été prises et de belles images se sont ancrées dans la tête des filles pour créer de magnifiques souvenirs.
Cet échange aura permis aux enfants d’apprendre le partage de culture, la tolérance et la patience envers son prochain! Pour nous, parents, le fait de recevoir un étranger dans notre vie privée déstabilisait la routine et, pour ma part, générait un stress culinaire! Et si elle n’aimait pas ma cuisine? Habituée à ce que mon p’tit monde mange de tout, j’espérais ne pas avoir à me casser la tête pour faire 3-4 repas! J’ai été chanceuse, ça n’a pas été le cas.
Maintenant, ne reste plus qu’à patienter jusqu’en juin 2020, pour souhaiter, les yeux dans l’eau, un magnifique séjour en Dordogne à ma fille…