Nous étions arrivés la veille au Camping du Paradis Marin à Grandes-Bergeronnes, et après une nuit froide et agitée pour notre 3 ans, suivi d’un avant-midi à courir sur les roches au son du souffle d’un petit rorqual, nous avions bien hâte à l’heure salvatrice de la sieste. Un lunch animé de cris et de pleurs m’a convaincue que l’heure était venue, et je m’installai avec le petit dans la tente, croyant naïvement que la fatigue allait avoir raison de son excitation. Pourtant, je savais d’expérience que sieste et tente ne font pas bon ménage, mais hey, faut croire que je feelais optimiste ce jour-là.
45 minutes de chansons, de flattage de dos, de roulades d’un matelas à l’autre, de je-me-lève-tu-m’attrapes-c’
Ok, j’avoue que ce n’est pas ce qu’il y a de plus écologique, mais ces roadtrips de sieste sont parmi mes moments préférés des vacances. Prendre la route, voir dérouler les paysages, profiter de notre playlist des vacances, rêver tout haut de nos prochains voyages, être amoureux pendant que les enfants roupillent…
Ce premier jour, nous avons pris la 138 et suivi l’estuaire, admiré la couleur hallucinante de l’eau de Longue Rive, profité de la coquetterie de l’église en bardeaux de Portneuf-sur-Mer, imaginé l’immensité des forêts du Nitassinan. Le lendemain, ce fût la vallée de la Ste-Marguerite jusqu’à Ste-Rose-du-Nord: les monts arrondis du Saguenay, nos projets de pêche au saumon, Ebo Taylor dans le tapis, le ciel rosé de chaleur. Eh puis, il y a eu Charlevoix, et la Beauce, et la route de Mégantic, et les chemins de terre qui entourent le chalet.
Nous passons de merveilleuses vacances.
Comment ça se passe de votre côté ?