Marie-Ève Murray, la directrice de l’école, a déployé des moyens pour sensibiliser les jeunes, les conscientiser et idéalement enrayer ce genre d’activités qui pourraient avoir de graves conséquences. À cet effet, un policier spécialisé en intervention scolaire, Guillaume Rochette, est venu donner une séance d’information sur les risques courus pour la santé et les conséquences légales potentielles des batailles entre étudiants.
« C’est la santé, la sécurité de nos élèves qui nous inquiétaient. Suite à ça, on a eu des événements qui nous ont été rapportés d’élèves qui étaient blessés, qui ont dû même nécessiter des soins à l’hôpital, des élèves qui avaient des courbatures dans le cou, qui avaient des difficultés à se bouger, puis en creusant un peu, on s’aperçoit que c’est des restes de leurs batailles » a expliqué Marie-Ève Murray dans une entrevue qu’elle a livrée sur les ondes de Radio-Canada.
Puisque ces combats ont lieu dans des parcs, des aires communes et même dans la cour de l’école, Madame Murray estime qu’il est plus facile d’intervenir lorsque les bagarres surviennent sur le terrain de l’école, mais qu’il faut aussi prévenir le phénomène de façon plus large. Selon les intervenants, le problème vient aussi du fait que cette violence est banalisée, non seulement par ceux qui y participent, mais aussi par ceux qui la filment et la partagent en ligne.
Le personnel de l’école a eu les bons réflexes en offrant du soutien et de l’information durant les heures de classe. Il est cependant tout aussi important que les parents engagent le dialogue avec leurs jeunes par rapport aux conséquences de tels gestes.