Après avoir attendu impatiemment l’arrivée de bébé, plusieurs parents attendent… Le fameux retour à la maison!
C’est le fun de se faire traiter aux petits oignons par les infirmières (on ne vantera jamais assez le mérite infini des personnes qui ont choisi ce métier), mais vivre en famille dans une petite chambre – parfois même à un rideau d’une autre famille – ça fait son temps!
Crédit : Giphy
Lors de mon premier accouchement, je suis restée quatre jours à l’hôpital. Ma fille vomissait trop, les médecins voulaient faire des tests supplémentaires pour s’assurer qu’elle était fin prête pour la vie. Mon chum et moi étions impatients de sortir du petit espace de 8 mètres par 4 mètres qui nous était alloué à l’hôpital. Honnêtement, nous avions aussi hâte d’arrêter d’entendre jaser la maman qui était de l’autre côté du petit rideau qui nous servait de mur.
Bref, le matin du quatrième jour, c’était enfin notre tour! La médecin nous a annoncé que les résultats de tous les tests étaient beaux, merci, à la prochaine!
Heureux et excités que notre vie de famille commence enfin, on est rapidement sortis de l’hôpital. En arrivant à la maison, j’ai entendu un drôle de bruit. BAM! C’était le bruit de la réalité qui me frappait en pleine face.
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J’avais plein de papiers à remplir, j’avais peur d’oublier quelque chose (mon TDAH et moi, on n’est pas ben ben bons avec les papiers du gouvernement), j’avais 3 millions de cadeaux sur lesquels je devais enlever les étiquettes, que je devais laver, trier et ranger puis, surtout, j’avais maintenant dans les bras une petite vie qui dépendait de moi.
Alors qu’à l’hôpital tout allait bien (j’avais à peine touché aux antidouleurs), mes points ont commencé à me faire mal. Avec du recul, je suis pas mal certaine que c’est le stress qui affectait mon corps. Mais à ce moment-là, j’avais juste vraiment mal.
Tout ça pour dire que le premier soir à la maison n’a pas été le moment magique que j’imaginais. J’ai braillé dans les bras de mon chum qui me réconfortait tant bien que mal et qui essayait vraiment de comprendre ce que je vivais (j’avais moi-même du mal à me l’expliquer). Heureusement, le lendemain, après avoir tout rangé, rempli tous les papiers et passé plein d’heures à regarder mon bébé neuf dans les yeux, ça a mieux été.
J’aurais juste aimé ça qu’on m’avertisse que le retour à la maison – à la réalité devrais-je dire – peut être assez difficile. Avoir un bébé, c’est une vraiment grosse responsabilité, mais moi et mon verre-toujours-à-moitié-plein n’avions pas vu venir la montagne que nous nous apprêtions à grimper.
Les jours ont passé et j’ai eu la chance de réaliser que c’est une maudite belle montagne, par exemple.
Puis, quand bébé 2 est arrivé, la même réalité m’a frappée à ma sortie de l’hôpital. Je n’ai pas trop compris; j’aurais dû la voir venir celle-là, non?
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Je me sens vraiment choyée de ressentir ce dur sentiment une seule journée et d’avoir un si bel entourage à qui me confier. J’espère juste que cette lecture pourra aider une autre maman à savoir que c’est normal, ce feeling-là, au retour à la maison et même après.
Comment avez-vous vécu votre retour à la maison suite à l’arrivée de bébé?