L’allaitement est clairement un des principaux sujets chauds de la maternité. C’est une des premières questions qu’on se fait poser quand on annonce une grossesse : « Vas-tu allaiter? » Si, pour moi, la réponse était un « oui » assuré, je suis consciente que ce n’est pas le cas pour toutes les femmes. Et c’est correct ainsi. Je suis tout à fait pour le libre choix de chacune.
Il faut dire que quand on s’informe auprès des gens, on entend une tonne d’histoires d’horreur en lien avec l’allaitement. C’est pourquoi j’avais envie de partager une belle histoire d’allaitement presque parfait : la mienne.
Comme je l’ai mentionné plus haut, l’allaitement était un choix évident pour moi. Je ne sais pas pourquoi, je n’y avais pourtant jamais réfléchi. Tout ce que je sais, c’est qu’en tombant enceinte, j’avais hâte d’allaiter. J’étais conscience que des difficultés pouvaient survenir, mais je demeurais confiante et positive.
Quand ma fille est née, j’ai dû attendre interminablement une heure et demie avant de pouvoir l’allaiter parce qu’elle est allée en néonatalogie dès sa sortie. Quand je l’ai finalement mise au sein, je pensais avoir besoin de l’aide de l’infirmière, mais non. Ma fille a bu comme si c’était son centième boire. Puis, quand mon garçon est né, l’histoire s’est répétée.
Par contre, je dois avouer que je ne suis pas tout à fait en accord avec la fameuse affirmation des spécialistes : « Ce n’est pas censé faire mal. Si ça fait mal, c’est qu’il y a un problème ». Lors de mes deux expériences d’allaitement, j’ai ressenti de la douleur à partir de quelques jours suite à la naissance jusqu’aux trois ou quatre premières semaines de vie de mon bébé. Le mal n’était présent qu’à la mise au sein, et non durant toute la durée de la tétée.
Honnêtement, je crois que c’est parfaitement normal. J’ai l’impression que c’est simplement la peau de mes mamelons qui s’habituaient au fait d’être constamment humectés. C’est peut-être parce que mes deux bébés buvaient aux heures de jour comme de nuit pendant plusieurs mois. D’ailleurs, ça non plus, ça ne me dérangeait pas. Malgré la fatigue, j’adorais ces moments collés.
J’ai donc évidemment eu à passer ce court moment de douleur lors de la mise au sein qui a duré moins d’un mois. Par la suite, je n’ai jamais eu de douleur. Au contraire, mon allaitement m’a toujours fait sentir bien. En plus de créer un lien fort avec mon enfant, il me permet de le nourrir, mais aussi de le réconforter tellement facilement et intensément. C’est un sentiment assez incroyable de se sentir si en contrôle face au besoin de réconfort de sa marmaille.
Puis, je trouve que l’allaitement est incroyablement pratique. Toutes les fois où j’ai fait des sorties de quelques jours avec mes enfants, je n’avais pas à apporter de lait (en plus de quelques biberons qui prennent de la place dans les bagages!) ni à trouver des endroits où le faire chauffer. Mon lait me suit partout et est chaud en tout temps!
Je suis immensément reconnaissante de la chance que j’ai de vivre de belles histoires d’allaitement. C’est important de partager quand ça va mal, mais aussi quand tout se passe à merveille. Je souhaite sincèrement à toutes les mamans qui désirent allaiter de vivre ce même bonheur.