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Télétravail et jeunes enfants : 5 astuces pour faciliter le tout
Crédit: Bonnie Kittle/Unsplash

Le télétravail fait partie du quotidien chez nous : mon chum est télétravailleur à temps plein depuis près de sept ans. De mon côté, je faisais du télétravail ponctuellement, au besoin… jusqu’à la semaine dernière. Comme beaucoup de travailleurs du Québec, depuis la semaine dernière et jusqu’à nouvel ordre, je suis en télétravail obligatoire. Et, comme la majorité des enfants du Québec depuis la semaine dernière, mes enfants sont à la maison.

Travailler tout en divertissant des enfants, ce n’est pas évident. Coco et Bout d’Chou font ça comme des champions, mais, à 4 et 6 ans, on ne peut pas s’attendre à ce qu’ils s’occupent tous seuls pendant 7,5 heures. Il faut leur donner un coup de main… tout en gérant les urgences professionnelles.

On peut faire n’importe quoi quand on n’a pas le choix : voici donc certains trucs qui m’ont servie dans la dernière semaine.

 

1. Établir une routine

Une routine, c’est rassurant pour les enfants – mais c’est aussi avantageux pour les parents puisque les enfants savent à quoi s’attendre et suivent l’horaire établi sans trop poser de questions.

Nous n’avons rien fixé de trop rigide, mais certains moments de la journée sont réservés, par exemple, aux écrans et aux jeux extérieurs. Ça évite de se faire demander vingt fois « Quand est-ce qu’on va regarder le film? », ce qui, en plus de miner la productivité, porte rapidement sur les nerfs (sur les miens, en tout cas!).

 

2. Décaler les horaires de travail 

Quand on est deux parents en télétravail, décaler la journée de travail et les pauses de chacun permet de réduire au minimum le temps pendant lequel les enfants doivent s’occuper seuls.

Ainsi, mon chum commence sa journée de travail une heure après moi : il s’occupe du déjeuner des enfants et joue un peu avec eux. Je termine ma journée une heure avant lui, et j’amène les garçons faire des trucs qu’ils ne peuvent pas faire sans supervision, comme du vélo dans la rue ou des jeux dans notre cour avant. Pour la même raison, on prend aussi notre heure de dîner l’un après l’autre.

 

3. Partir le jeu et quitter

Parfois, Coco et Bout d’Chou viennent nous tourner autour, âmes en errance. Ils ne savent plus à quoi s’occuper ou veulent jouer avec nous. Dans ce cas, plutôt que de simplement dire non, il est souvent beaucoup plus productif de prendre quelques minutes pour commencer un jeu avec eux. Une fois le jeu bien entamé, on s’éclipse et les enfants continuent de s’amuser!

 

4. Faire preuve de créativité pour les faire bouger à l’intérieur

Quand mes garçons ne dépensent pas assez d’énergie, ils se transforment en petits diables. Habituellement, quand leur comportement commence à dégénérer, je les envoie dehors. Mais parfois, ce n’est pas une option, et alors il ne faut pas avoir peur de mettre à profit tous les outils à sa disposition!

Chez nous, cet outil, c’est le tapis roulant du sous-sol. Quand Coco et Bout d’Chou ont eu une journée un peu trop calme, on brûle le surplus d’énergie avec quelques minutes de marche ou de course! On fait aussi appel à YouTube pour trouver des vidéos de danse ou de yoga.

 

5. Faire des jeux auxquels on participe, mais pas trop

C’est inévitable : il y aura un moment où les enfants voudront jouer avec nous. Et toujours dire non, c’est plate pour nous et démoralisant pour eux. Ainsi, quand ma liste de tâches le permet, j’essaie de jouer à des jeux qui exigent une participation minimale de ma part. Par exemple, je cache des cartes Pokémon à l’étage et je laisse les enfants les trouver. Je leur lance aussi des défis en leur demandant d’aller trouver dans la maison un objet d’une forme et d’une couleur précises : « Va me chercher un rectangle jaune! » Les enfants sont contents que je joue avec eux, et moi je peux demeurer relativement concentrée sur mon travail.

 

 

Ce sont là quelques-uns de mes trucs, mais la véritable clef, c’est le lâcher-prise. On ne peut pas être au sommet de sa productivité quand on doit s’occuper des enfants. Il y aura des appels interrompus par des « Maman! », des dossiers à mettre de côté le temps de régler des conflits et des courriels à ignorer le temps d’un câlin ou d’une opinion articulée sur le dernier épisode de Paw Patrol. Et c’est facile de l’oublier parfois, surtout quand on en a sa claque de Paw Patrol, mais ce qui compte, en réalité, c’est ça, et pas le dernier dossier sur la pile.

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