Aujourd'hui à 13h, j'écoutais Legault expliquer que c'était pas le temps de chiller en gang dehors.  Il dit même qu'il est favorable à la fermeture des parcs. Son annonce tombe à pic, car depuis quelques jours, je me pose des questions. Même à bonne distance, pouvons-nous rester quelques heures dans un parc en temps de confinement? 

J'habite justement en face du parc Laurier et je vois tous les jours des amis, familles, se réunir et dire qu'en restant à deux mètres les uns des autres, c'est ben correct. Seulement, je vois aussi leurs enfants se donner des roches, des bouts de bois et tenter de se faire des ptits câlins ici et là. 

Pis, sans vouloir partir en débat ni en chasse aux sorcières, j'avoue que je trépigne dans mon salon... Selon moi, il y a une vraie différence entre faire une marche pour s'aérer et dégourdir les jambes de ses enfants et se réunir entre amis deux heures assis au parc à discuter. De mon côté, je reste confinée avec ma fille de 3 ans, on marche 45 minutes par jour. Et je me demande si tous mes sacrifices sont détruits par d'autres... Ou est-ce moi qui vais trop loin? Quand je vais sur des groupes de parents, je me rends compte que la limite de l'un n'est pas celle de l'autre et je vois tout le monde se déchirer. 

Avant-hier, Anaïs Favron postait un tweet pour dire que le parc Lafontaine était plein à craquer. Je trouvais ça dur comme propos, mais il y a du vrai.

François Legault demandait à la police d'être plus sévère, pis je suis triste, car j'ai peur que ça dégénère. Alors la grande question, c'est : où est la limite?

Le plateau fait partie des zones les plus infectées alors j'estime qu'on doit se retenir de socialiser quelques semaines si on veut profiter pleinement des parcs cet été.

Les médias rapportent les quartiers de l'île de Montréal où il y a le plus de cas diagnostiqués en nombre absolu, mais j...

Posted by Marc Séguin on Monday, March 30, 2020

Le confinement est difficile pour tout le monde, mais je pense qu'on va y arriver tous ensemble! 

Alors unissons-nous par solidarité pour nos aînés, les personnes fragiles, les pays pauvres qui n'auront pas accès à un futur vaccin, ceux et celles qui ont perdu leur emploi ou qui voient leur.s projet.s de vies détruits.

Nous sommes tou.te.s impacté.e.s à plus ou moins grande échelle. Alors j'espère qu'on réussira à prendre notre mal en patience en restant chez nous en respectant les demandes du gouvernements le temps qu'il faudra sans animosité et dans le respect.