On parle du danger à l'extérieur de la maison, on nous supplie de rester chez nous, on nous a martelé ce message à coup d'hashtag et de vidéos de personnes influentes confinées. 

Mais qu'en est-il de ceux et celles pour qui le danger est à la maison? Depuis quelques semaines, il y a comme une grande prise de conscience collective que nous n'avons pas tou.te.s la chance de vivre sous un toit sécuritaire et sans violence et les conséquences du confinement peuvent être bien plus désastreuses que la COVID-19 dans de nombreuses familles au Québec et dans le monde. On voit des articles sortir sur Radio Canada expliquant que les victimes de violence conjugale n'appellent plus à l'aide parce qu'elles sont trop isolées. Beaucoup d'organismes comme le Centre d’aide et de lutte contre les agressions sexuelles s'inquiètent de n'avoir aucune plainte depuis 10 jours. Si certain.es adultes s’enferment dans le silence, imaginez alors ce qu'il en est pour les enfants victimes de violence? 

C'est pourquoi beaucoup de nouvelles vidéos circulent en ce moment pour nuancer le hashtag #RestezChezVous

Chez TPL Moms, on trouve qu'il est primordial de rappeler aux familles que personne n'est obligé de rester chez soi quand on vit de la violence à la maison. Si vous ne vous sentez pas en sécurité ou que vous avez peur pour la sécurité d'une personne proche en lien avec de la violence conjugale, sachez qu’aucun être humain n’est obligé de rester dans un milieu dans lequel il se sent en danger.

N’hésitez pas à communiquer avec SOS Violence conjugale au 1 800 363-9010, disponible 24 heures sur 24, 7 jours sur 7. Les personnes intervenantes sauront vous diriger vers une ressource adaptée à votre besoin. #onseprotege