C'est assez surprenant! Lundi, le ministre Mathieu Lacombe a affirmé que les femmes qui attendent un bébé sont ajoutées à la liste des personnes vulnérables. Aux yeux des autorités de santé publique, la grossesse est désormais une condition de vulnérabilité face à la COVID-19.

« Pour les parents dont la santé est à risque, on vous suggère, on vous invite fortement à ne pas renvoyer votre enfant dans votre service de garde habituel. Si vous êtes enceinte, si vous avez un déficit immunitaire ou si vous êtes âgé de plus de 60 ans, on vous suggère la même chose, de ne pas réintégrer votre enfant. On vous suggère vraiment de penser à vous et à votre santé », a-t-il expliqué lundi.

Une nuance est cependant apportée par la porte-parole Marie-Claude Lacasse qui précise que «Même si on n’a pas beaucoup de données sur la COVID-19, on pense que le principe de précaution s’applique pour les femmes enceintes et ça inclut celles qui pourraient songer à envoyer leur enfant à l’école (ou à la garderie)».

Depuis, on rapporte que plusieurs garderies ou écoles ont envoyé des communications aux parents pour expliquer que les femmes enceintes, et même celles qui allaitent doivent garder leurs enfants plus vieux à la maison. Les raisons de cette décision seraient dues à la réduction du système immunitaire de ces dernières. Cependant, rien ne prouve que les mamans qui allaitent sont plus à risque de développer des complications suite à la COVID-19 et aucune directive gouvernementale ne conseillent aux femmes qui allaitent de prendre des mesures particulières. On peut lire sur le site mouvementallaitement.org que « concernant l’environnement de travail, les personnes qui allaitent n’ont pas besoin de prendre plus de précautions que les autres personnes et n’ont pas besoin d’être affectées à des tâches pour limiter le risque de contamination. » Pour plus d'informations cliquez ici! On trouve que ces informations sont importantes, car aucune femme ne devrait décider de sevrer son bébé en fonction de la COVID-19. 

Notons que la Santé publique ne recommande pas à ces personnes d’éviter de retourner à leur travail si celui-ci n'est pas en relation avec les enfants. 

Source : Assemblée nationale du Québec