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Nous sommes les PROTECTEURS de l’eau: une œuvre qui fait réfléchir les enfants!
Crédit: Mark Felix Pisan Jr./Unsplash

« Quand mes Aînés ont parlé du serpent noir pour la première fois, ils ont dit qu’on ne le verrait pas avant de nombreuses années.  Maintenant, le serpent noir est parmi nous.  Son venin dévore la Terre, s’infiltre dans l’eau, que nous ne pouvons plus boire.  SOYONS COURAGEUX!  NOUS SOMMES LES PROTECTEURS DE L’EAU. » Carole Lindstrom

Au premier regard, mes enfants ont été interpellé par cet album jeunesse magnifiquement illustré par Michaela Goade.  Le livre, publié aux éditions Bayard Canada, aborde l’importance et la richesse de l’eau ainsi que la culture anichinabée.

Bayard Canada

« Avec l’aide des enseignements de sa grand-mère, une petite fille incite les siens à se tenir debout afin d’empêcher la construction de pipelines désastreux pour l’environnement. Inspiré par les nombreux mouvements autochtones à l’échelle de l’Amérique du Nord, cet ouvrage à la fois audacieux et lyrique lance un cri de ralliement pour protéger l’eau de notre Terre contre la pollution et la corruption. » Bayard Canada

Tout au long de son récit, l’autrice invite la population à se rassembler afin de protéger l’eau de cette terre.

Elle met en lumière, de façon très poétique, l’impact de la contamination de l’eau et de la Terre, notamment par la construction d’oléoducs, ces « serpents noirs ».  L’autrice précise d’ailleurs qu’elle a écrit ce livre lorsqu’elle a réalisé que de nombreuses nations refusaient que les oléoducs traversent leurs terres et leurs cours d’eau.  

Extrait du livre – Photo Maude Chevanelle

À la fin, on retrouve deux notes complémentaires de l’autrice et de l’illustratrice ainsi qu’un glossaire des langues Ojibwé, Tlingit et Lakota. Cet ajout est particulièrement intéressant!

L’autrice explique sa motivation d’écriture en plus de présenter le peuple anichinabé. Michaela Goade (illustratrice), quant à elle, partage aux jeunes lecteur.trice.s sa démarche créatrice et explique ses choix en lien avec la culture autochtone.  Par exemple, on apprend que « bon nombre des animaux décrits dans le livre reflètent les symboles des clans anichinabés, /objbwés ou ont une signification particulière lors des enseignements traditionnels ». 

Finalement, s’il/elles le désir, les lecteur.trice.s peuvent signer un engagement au respect de l’eau.  L’engagement prend la forme d’un poème, à la toute fin duquel ils/elles peuvent apposer leurs signatures. 

Une magnifique découverte, différente, qui alimentera assurément les discussions. 

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