Pour donner suite au dry january, en février aura lieu le défi 28 jours sans alcool au profit de la Fondation Jean Lapointe. Cette initiative vise à ramasser des sous afin de sensibiliser les jeunes à la consommation d’alcool et autres substances. C’est une belle opportunité pour ceux et celles qui aimeraient prolonger leur défi du mois de janvier ou qui aimeraient simplement prendre une pause d’alcool. Ce qui est intéressant c'est que les défis sont divisés en trois: Bronze, Argent et Or en fonction du nombre de jours où vous désirez être abstinent(e). Il est aussi possible de faire un don ou bien de parrainer un.e participant.e. 

C’est un challenge qui m’interpelle personnellement puisque depuis juillet 2020, je ne consomme plus d’alcool du tout. Après trois fausses couches de suite, une grossesse à terme et un allaitement exclusif, les boissons alcoolisées ont pris le bord. Après mon accouchement, j’ai eu une prise de conscience et j’ai réalisé que je n’ai jamais vraiment aimé l'alcool. Le vin me donne mal à la tête et la bière des ballonnements, mais ce que je déteste par-dessus tout ce sont les effets néfastes de la boisson. Étant un dépresseur, prendre un verre me faisait vivre des émotions négatives et désagréables en plus de devenir rapidement fatiguée. Le sommeil est un pilier de ma santé mentale et la dernière chose dont j’ai envie c'est de me réveiller poquée le lendemain lorsque j’ai deux frimousses qui se lèvent à 6am. 

Je me suis rendu compte que les rares fois où je buvais c’était par pression sociale et non parce que j’en avais envie. J’ai donc décidé de m’assumer et de demeurer sobre par choix, car il est possible d’avoir du plaisir et de relaxer même à jeun. Adorant le goût et l’effet pétillant d’un bon Gin & Tonic, je me suis tournée vers les boissons sans alcool et les sirops et je tripe. La sobriété est un mode de vie qui rejoint mes valeurs et dans lequel je me sens bien. 

Je ne suis pas une adepte du Vindredi et j’accepte que l’alcool ne soit tout simplement pas fait pour moi. Je trouve simplement d’autres moyens pour me détendre. Je suis heureuse de ma transition de buveuse occasionnelle à maman sobre et je trouve génial qu’il y ait de plus en plus d’options pour les gens en rétablissement, abstinents ou qui préfèrent comme moi avoir un mode de vie sans alcool.  

De votre côté, avez-vous déjà tenté un défi sans alcool ?