Vous sentez cette odeur? Ouvrez la porte. Faites fi de votre propreté corporelle ou des fraîches selles dans la couche de votre mignon. Allumez vos glandes olfactives. Éteignez vos écrans. Respirez un grand coup. Ça sent… Un air de printemps. Ça sent… Le retour du beau temps. Ça sent… un « je ne sais quoi » qui donne envie de changer d’air, voire tout renouveler. Chez nous, c’est l’appel de la maternité, trois en trois, qui s’est fait sentir, au doux printemps. J’imagine que mère nature entre en symbiose avec mes hormones quand les arbres bourgeonnent. Je remercie la vie pour ce terreau fertile.

Si vous avez ressenti cet appel de la nature, vous aussi, ou que la vie croît nouvellement en votre ventre, sachez que bébé naîtra théoriquement en fin d’automne ou en hiver. Et il y aura des avantages qui sauront vous plaire. Alors voici 5 points positifs à une maternité qui s’échelonne sur printemps-été-automne:

1. Les nausées et la fatigue sont à leur maximum au premier trimestre.

Quoi de mieux que de se reposer, au printemps? On se réveille tout doucement, au rythme des bourgeons, ou on sieste longuement. Il y a souvent peu d’activités au menu, dans ces mois de météo imprévisible. Alors, on y va au jour le jour! On fait le plein de repos ou de petites marches légères. Et si les pieds nous enflent, on quitte rapidement nos bottes! Nos manteaux s’allègent, au rythme où nos vêtements se font plus serrés. Ça tombe bien! Les gougounes et robes lousses arrivent à grands pas! Hé oui!

De plus, l’énergie revient au deuxième trimestre, soit juste à temps pour les beaux jours d’été, les barbecues entre amis ou les baignades qui allègent la bedaine en croissance. On se crème et on savoure les premiers mouvements de bébé!

Et quand l’automne revient, que les journées raccourcissent et que le ventre nous pèse, on profite des couleurs d’automne pour immortaliser notre binette enceinte. On retourne au repos ou au magasinage des derniers articles requis, pendant les nombreuses journées de pluie.

2. Lorsqu’on se reproduit au printemps, bébé naîtra près du temps des fêtes, assurément.

Avant ou après Noël; c’est une occasion en or pour présenter notre mignon à la famille ou encore faire jaser les matantes quant à la taille de notre ventre. On peut aussi opter pour le cocooning et utiliser bébé comme prétexte pour des Fêtes moins occupées.

3. Une fois bébé arrivé, les courtes journées d’automne et d’hiver nous déculpabilisent de dormir au gré de nos besoins.

L’obscurité favorise les siestes impromptues. On regarde bébé, au lieu de courir mille activités. On fait la larve, aux côtés de notre nouveau-né, on se berce, dans un tricot réconfortant. On met du linge mou et on ne se préoccupe pas de notre ventre tout aussi mou. Personne ne le verra encore avant bien des mois.

4. Bébé grandit, le printemps revient.

On sort la poussette et on retrouve de l’énergie. Les six mois de notre coco se coordonnent avec la venue des rayons UV, soit juste au moment où l’application d’écran solaire FPS devient « ok »! On sort nos chapeaux. Finis les habits de neige ou le Coulou! On alimente sa curiosité et ses sens nouvellement aiguisés! On lui met les pieds nus, l’été venu. On laisse notre mignon explorer le gazon, la douce brise du vent ou le sable chaud. On fait des promenades en poussette, le soir venu. On retrouve un brin de vie sociale, mocktail ou cocktail à la main!

5. Le temps des purées ou de l’alimentation autonome arrive pratiquement au même moment où la nature est à son summum.

Les fruits et légumes locaux sont de retour et regorgent de vitamines. Les couleurs de notre panier sont un véritable spectacle pour les yeux de notre nouveau gourmand. On fait la tournée des marchés ou on récolte le fruit de notre potager et on en fait bénéficier notre chanceux poupon.

Alors, à tous les parents qui ont semé la graine du bonheur ou qui le feront prochainement, sachez que l’aventure sera remplie de côtés positifs!