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À l’encre de mon cœur
Crédit: Debby Hudson/Unsplash

Je suis une collaboratrice, dans l’ombre. Parce que me vider les trippes, sur papier virtuel, est devenu pour moi un bénéfique rituel. Entre deux brassées de lavage, 4 régurgits et un peu trop de cris, je ME choisis. J’écris. Secrètement. Par souci de préserver ma voix sans penser à ce qu’on dira de moi. J’y trouve une voie de réparation. Un sentiment de liberté et un plaisir qui me satisfont.

Je vide mon crâne de mes pensées, allégeant dès lors ma charge mentale, adoucissant au passage ma journée.
Je couche sur mon écran, tous ces maux qui me triturent. Je tapote mon clavier, au rythme de mes humeurs. Et j’y trouve soulagement et contentement.
Je suis une écrivaine de coeur, sans formation ni rémunération.
Je me nourris de mots, pour panser mes maux. Je fais le plein de douceur, lorsque j’aligne l’alphabet de mon coeur sur ce blogue de parents bienveillants.
Je suis une collaboratrice dans l’ombre, par choix.
Parce que l’écriture sans jugement n’existe plus, dans cette ère 2.0.
Parce que le simple mot allaitement déclenche animosité, auprès de certains humains de notre belle communauté. [content-ad]

Je n’écris pas pour l’argent.
Je n’en reçois point.
Je n’écris pas pour les commentaires.
Parce qu’ils me blessent, lorsque teintés de courroux interprétable.
Je n’écris que pour mon âme et ma liberté d’expression de mère, à l’ère moderne.
Je vous lis de tout de même, par souci de partager un peu de ma vérité avec un parent de la communauté.
J’y trouve tendresse et réconfort, souvent. C’est réellement un bonheur que de se sentir comprise, entendue, outillée par une personne, dépourvue de préjugés, et quel que soit son bagage parental.
Comme maman, on cherche chaque jour un peu de temps pour soi, un peu de répit.
Quand on choisit d’écrire, à l’encre de son coeur, à titre d’exutoire, on savoure la liberté artistique durement gagnée.
Cette passion, qui m’habite, prière de ne pas la piétiner.
Pensez à vos mots, pour que vos autrices persistent à écrire les leurs.

Et à tous ceux et celles qui choisissent l’absence de jugement, merci de vos commentaires qui m’empêchent encore de me taire.
D’un parent à un autre : la bienveillance a bien meilleur goût!

 

 

NDLR: Ce texte fait référence à certaines réactions que l’article, de la même autrice, « Mon nez troublé ; est-ce le deuil de la maternité? » a provoqué bien malgré lui sur l’allaitement. Ce qui se voulait un texte doux sur l’odeur des bébés s’est transformé en mini débat sur les intentions de l’autrice, ce que TPL Moms déplore grandement. On vous rappelle que la bienveillance dans les commentaires est importante et nous ne tolérerons aucun manque de respect. 

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