L’impasse entre les transporteurs et les centres de services scolaires se poursuit.

Entre l’augmentation fulgurante des prix des fournitures scolaires et un retour à l’école qui pourrait être marqué par la huitième vague de la COVID-19, les parents ont de quoi s’inquiéter! Et comme si ce n’était pas suffisant, voilà maintenant qu’on apprend via TVA Nouvelles que des milliers d’élèves pourraient ne pas avoir de transport scolaire à la rentrée.

C’est une impasse dans la négociation entre les transporteurs et le réseau scolaire qui est à l’origine de cette situation. En effet, plus de la moitié des contrats en transports scolaires à l’échelle de la province sont arrivés à échéance en juin dernier. Ils doivent être renouvelés, mais les deux parties ne s’entendent pas sur le coût.

Du côté des transporteurs scolaires, on affirme que la bonification accordée par Québec n’est pas suffisante pour pallier l’augmentation des coûts comme l’essence et le stationnement des autobus.   

«La bonification n’est malheureusement pas suffisante pour permettre aux transporteurs de couvrir l’ensemble des frais, comme le carburant, la main-d’œuvre, les pièces pour l’entretien et la réparation, qui ont connu des augmentations effarantes», affirme Luc Lafrance, président-directeur général de la Fédération des transporteurs par autobus, rapporte cette même source.

La problématique est surtout inquiétante pour les grands centres, comme Montréal, Québec, Sherbrooke et Gatineau. Dans ces villes, le risque d’un bris de service pour le transport scolaire est réel. Si la situation ne se règle pas d’ici les deux prochaines semaines, ce sont possiblement des milliers d’élèves qui n’auront pas de transport.

Du côté du ministère de l’Éducation, on affirme que le dossier est prioritaire et que des solutions seront trouvées avant la rentrée scolaire.

Le dossier devra donc être suivi au cours des prochains jours.

En attendant, c’est un stress de plus pour les parents…