Geneviève Pettersen a vécu de durs moments dans son enfance et elle nous en parlait lors de son passage à l’émission L’avenir nous appartient.

En effet, c’est lors d’un segment spécial pour parler du sujet de l’aliénation parentale que l’animatrice, chroniqueuse et autrice dévoilait avoir été victime, à l’adolescence, de ce terrible phénomène.

«À quel moment dans ta vie tu as mis un nom sur ce que tu as vécu: aliénation parentale?, lui demandait l’animatrice Émilie Perreault.

«Je pense que c’est quand j’ai eu des enfants, j’ai commencé à réfléchir là-dessus, puis aussi j’écrivais dans le Châtelaine à l’époque puis il y avait eu un reportage là-dessus (…) Tu lis ça et tu te reconnais, dans chaque ligne, dans chaque phrase, dans chaque témoignage. C’est vraiment à ce moment-là que je me suis: Ah, c’est ça qui m’est arrivé», avouait avec candeur Geneviève Pettersen.

La star révèle avoir vécu tout ce qui est possible en matière d’aliénation parentale, soit: parler contre l’autre parent, le dénigrer, remettre en question sa santé mentale, son apparence physique et inventer des choses sur le passé du parent victime.

«Moi je voulais l’approbation de mes deux parents, l’amour de mes deux parents égal, je n’aimais pas un parent plus qu’un autre. Puis, tout ça, c’est venu briser ça (…) C’est allé jusqu’à ce que je m’en aille d’un de chez mes deux parents, puis que je ne veuille plus avoir de contact avec l’autre et cela a duré des mois», ajoutait-elle.

Aujourd’hui, elle a repris contact avec ce parent qui était la cible de l’aliénation, mais le tout aurait laissé des marques importantes chez Geneviève.

«C’est un lavage de cerveau. L’aliénation parentale, ça a des ramifications tellement loin comme adulte, comme femme dans les relations amoureuses qu’on peut avoir, dans les relations qu’on peut avoir avec le père de nos enfants. Cette blessure-là est toujours présente», livrait-elle avec une certaine émotion.

L’autrice avoue d’ailleurs avoir de la difficulté à faire confiance aujourd’hui…

Un moment de télévision nécessaire qui devrait, souhaitons-le, en porter plusieurs à se questionner.

Si vous avez besoin d’aide, sachez qu’il existe un organisme pour vous aider, soit le Carrefour aliénation parentale.