Marie-Claude Barrette est la star du nouveau podcast Ouvre ton jeu, dans lequel elle aborde des sujets plus personnels de sa vie et de celles de ses invités.

Chaque semaine, les émotions sont au rendez-vous… et lors du passage de la chanteuse Jeanick Fournier, à la suite d’une question de cette dernière, l’animatrice a fondu en larmes en se confiant sur la mort de son fils.

Rappelons qu’il y a plusieurs années, Marie-Claude et son mari Mario Dumont ont perdu un enfant, un fils, Noël, qui était atteint d’une trisomie 13 et dont l’espérance de vie était pratiquement nulle.

«Je me demandais si toi, par rapport à moi (…) c’est mon histoire qui t’avait touchée ou si c’est parce que toi tu étais passée par là, la trisomie aussi, un petit peu dans ton cheminement? (…) Je me demandais si c’était ça qui t’avait encore plus attirée vers moi?», demande initialement Jeanick Fournier, qui elle est la fière maman de deux enfants atteints de trisomie 21.

«Bien, tu sais, moi, quand j’ai eu un enfant… je vais pleurer (…) Je vais dire nous, parce que c’est avec Mario, évidemment. J’ai dû accoucher d’urgence parce que j’avais un enfant trisomique (…) C’est une trisomie que les bébés ne survivent pas habituellement. Il y a quelques exceptions. Au début de la grossesse, Jeanick, ma fille, m’a sauté sur le ventre, puis j’ai eu de grosses douleurs. Ils m’ont passé une échographie très tôt dans cette grossesse-là et ils m’ont dit: Vous vous êtes trompée dans vos dates. Le bébé va bien, mais il est plus petit que ce que vous nous avez dit, ça ne fite pas avec les dates», se confie alors Marie-Claude Barrette.

«J’étais comme: Voyons donc! Je suis sûre que je ne me suis pas trompé de date. Mais, déjà, il y avait un problème, tu vois. Après ça, je suis allée faire une autre échographie, beaucoup plus tard dans la grossesse, à 24 semaines. Puis, là, ils ont dit: Il y a vraiment un problème, on ne voit presque pas le bébé. Ah, non! C’est pas vrai! La deuxième fois, ils ont dit: Il y a un problème avec les chambres du cœur (…) Deux semaines après, ils ont repassé une échographie et là, ils ont dit: Écoutez, on ne voit plus le bébé», ajoute alors Marie-Claude dans un moment de candeur absolument bouleversant.

«Il m’a envoyé d’urgence à Saint-François d’Assise, à Québec, et là, tout a déboulé. J’étais quand même rendue à 27 semaines de grossesse à ce moment-là», précise-t-elle.

Après une échographie de plusieurs heures et après plusieurs nouveaux détails révélés, Marie-Claude a alors vécu des moments très difficiles.

«C’est traumatisant. Là, tu dis… écoute, c’est bizarre ce que je vais dire, mais dans ma tête, je me suis dit: Mais, coudonc, c’est-tu un monstre? Ce qu’ils décrivaient, je me disais: Mais, voyons, qu’est-ce que j’ai dans le ventre?», lance alors Barrette avec une tristesse et une franchise dévastatrices.

Mario Dumont et Marie-Claude Barrette étaient alors encore prêts à garder l’enfant malgré ses différences, mais après un test d’amniocentèse, les nouvelles étaient mauvaises.

En effet, à la suite de cet examen, il devenait alors urgent de mettre fin à la grossesse pour éviter que Marie-Claude n’en meure aussi…

«Le danger, présentement, c’est que le bébé meurt intra-utérin, que ça vous empoisonne et qu’on vous perde les deux», lui a alors expliqué l’équipe médicale.

Elle a ensuite été provoquée… et le petit devait être mort à la naissance, mais il était pourtant vivant.

«Il a vécu quand même quelques minutes. Puis, là, ils ne comprenaient pas, parce qu’il n’avait pas de poumons. Il a vécu tellement qu’on a eu sa carte d’assurance-maladie l’année suivante», mentionne Marie-Claude, une révélation absolument renversante et poignante.

Un moment quasi indescriptible en compagnie de Marie-Claude Barrette, dont nous saluons le courage.