Avant, aller à l’épicerie avec le mini, c’était un super moment. En plus, j’avais lu quelque part que c’était bon pour lui faire découvrir la bouffe, que ça en ferait un enfant moins difficile #Not. Mais les règles ont changé. Faire l’épicerie avec un Terrible Two est une toute autre aventure.

Il y a quelques mois, mon mini a découvert le petit panier « client en formation » et le monstrueux panier voiture, de 12 pieds de long. Selon le type d’épicerie, on prenait un ou l’autre, des fois je l’asseyais dans le haut du panier parce qu’on était pressés (c’est devenu une punition). Aujourd'hui, je ne suis pas stationnée que juste de penser choisir un panier devient une source de stress. C’est inévitable, il va vouloir le p’tit c***s de panier quand on va faire une grosse épicerie et vice versa.  
 

Crédit : Elaine Ashton / Flickr

Si, par malheur, on croise le « panier voiture » alors qu’il n’y en avait plus dans l’entrée, j’ai droit à une scène. J’ai beau lui expliquer que c’est le tour des autres enfants, il n’entend rien, parce qu’il crie trop fort. Huhuhu! Aussi bien vous le dire, je fais des passes de ninja pour éviter de croiser ce satané panier dans une allée. On va s’entendre, ce n’est pas parce qu’on a le bon panier que tout se passe comme sur des roulettes. Tudumtsi!
 
Monsieur, confortablement assis à bord de son véhicule, est hypnotisé pendant environ trois minutes top chrono. Après, à CHAQUE arrêt que je fais, le même manège se produit: il débarque, prend n’importe quoi et le met dans le panier. Il rembarque dans la voiture (BTW c’est loooong) pendant que je remets le « n’importe quoi » sur la tablette. Ainsi va la vie tout au long de notre pénible périple.
 

Crédit : Charles Rodstrom / Flickr

Généralement, chaque séance de torture épicerie se finit de la même façon, à un moment ou à un autre: il décide qu’il en a marre d’être dans l’auto. Il débarque et me suit une minute pour m’amadouer, puis se met à courir dans tous les sens. Je me fâche, le met en haut dans le panier et il crie. Dans le stationnement, il se débat pour ne pas entrer dans la voiture. Je me refâche. Puis, je finis par pouvoir démarrer. 

Cinq minutes plus loin, il est tout sourire et moi, vraiment fatiguée.

Chez vous, comment ça se passe les courses? Est-ce le paradis ou une descente aux enfers?