Mon père est d’origine grecque, ma mère n’aime pas trop les traditions culinaires. Oui, nos repas de Noël étaient bien fancy avec nos fondus pis nos fruits de mer, mais j’ai jamais eu la chance de manger un repas traditionnel du temps des fêtes. En gros, j’avais jamais mangé de dindon jusqu’à ce que je rencontre mon chum actuel, il y a maintenant 7 ans.
 
Depuis, j’en fais une fixation. Pas de Noël sans mon dindon sur la table. Toutes les occasions sont bonnes pour parfaire mes techniques. J’ai réservé la Thanksgiving américaine et canadienne pour les prochaines années avec mes amis. Si une personne veut faire le dindon à ma place, watch out, ils vont voir comment je peux être bébé pour ces affaires-là.
 
 Comment bien réussir son dindon
 
J’ai eu la chance d’avoir un training avec ma belle-mère, il y a quelques années. Il faut bien le faire décongeler quatre jours avant Noël (emballé). Puis, le sécher avec des essuie-tout à l’extérieur et à l’intérieur, pour ensuite le badigeonner de Bovril au poulet pour que la peau soit plus croustillante (Pssttt il existe aussi un dindon que l’on peut cuire congelé : du congelo aux fourneaux ou du dindon entier frais). Ensuite, il suffit d’enfourner le dindon dans un plat de cuisson en vous assurant de créer une distance entre le dindon et le plat : genre avec des légumes, par exemple. N’oubliez pas d’utiliser votre thermomètre à viande, c’est la clé pour réussir la cuisson (les détails sont ici). Il est important aussi de mettre du papier d’aluminium sur le dindon pour ne pas brûler la peau. Lorsque la température est à 60 degrés, j’enlève le papier d’alu et je laisse la température à l’intérieur monter jusqu’à 82 degrés. Puis, il me suffit de le sortir, de l’enrober entièrement dans du papier d’aluminium et de le laisser reposer un bon 30 minutes avant de servir. Ça vous laisse le temps de ramasser le jus de cuisson, d’y ajouter un roux (beurre et farine) et de passer le tout au malaxeur. Je vous jure, c’est aussi simple que bon.
 
J’adore ajouter une touche 2016 aux accompagnements. Un bon fromage québécois, des edamames à la place des fèves vertes, des patates douces pour plus de couleurs dans l’assiette, une poêlée de champignons, des courgettes : bref, j’aime qu’il y ait du choix! Et pour finir, je sers une belle salade pour un peu de fraîcheur.
 

Crédit : Josiane Stratis

 Noël, c’est pas juste le 25 décembre!
 
Vous n’êtes pas obligé de fêter Noël que le 25 décembre. T’sais, un beau souper de Noël avec les enfants et les ami.e.s, ça fait toujours plaisir et ça rassemble. J’adore faire plusieurs soupers de Noël en fin décembre, surtout avec mes amies passionnées de dindon. HAHA.

Crédit : Josiane Stratis

  
Pour plus d’informations sur comment bien réussir votre dindon, visitez le site  ledindon.qc.ca, vous trouverez pleins de conseils et astuces (pis leur dindon est d’une qualité hors pair).
 
Et comme c’est la saison des cadeaux, vous pouvez gagner votre dindon des Fêtes en vous inscrivant au concours « On s’occupe du dindon » avant le 16 décembre. 
 
 
Est-ce que vous fêtez Noël avec le traditionnel dindon? Si oui, c’est quoi votre recette?
 

(Clément aimerait savoir!)
Crédit : Josiane Stratis