Ma sœur est née le 14 février. Je sais, c’est vraiment poche d’être née le jour d’une fête inscrite au calendrier. Le dommage collatéral (!), c’est que j’ai moi-même toujours associé la Saint-Valentin à ma sœur et non à « la fête des amoureux ». Sur mon calendrier, j’ai toujours inscrit « fête d’Alex », jamais « Saint-Valentin »!
 
Lors de notre première Saint-Valentin, mon chum m’avait cuisiné un hamburger avec une boulette en forme de cœur – son époque romantique. Ce fut, je crois, la seule fois où nous avons « fêté » la Saint-Valentin en couple. Les 14 Saint-Valentins suivantes n’ont pas suscité l’achat compulsif de fleurs ni de chocolats.
 
Malgré le fait que j’aie parfois envié certains couples d’amis qui profitaient de cette date pour se réserver une soirée, malgré le fait que j’aurais sans doute apprécié de me faire entraîner dans une sortie spéciale ou être l’objet d’une petite attention, il faut voir les bons côtés de ne pas s’adonner au mercantilisme de l’amour! Nous n’avons jamais eu à réserver le resto ni la gardienne plusieurs mois à l’avance et nous ne nous sommes jamais cassé la tête pour trouver quoi acheter pour notre douce moitié.
 
La Saint-Valentin n’est tellement pas ancrée dans nos mœurs que nous ne l’avons jamais fêtée non plus avec les enfants. Tout au plus avons-nous décoré la maison avec les cœurs découpés dans du carton rouge ramenés de la garderie.
 
C’est donc avec légèreté que, cette année, je pars sans chum ni enfants dans un chalet pour toute la fin de semaine précédant la Saint-Valentin. Je vais faire de la raquette, me reposer, profiter du spa et du feu de foyer, boire un peu de vin et manger de la bonne bouffe avec des amies de longue date.
 
Que faites-vous le 14 février prochain?