La vie d’adulte apporte son lot de responsabilités. La plus centrale, celle qui permet de combler chacune des sphères de cette nouvelle vie, me semble être de trouver un emploi pour subvenir à nos nouveaux besoins.
 
La vie d’adulte peut parfois être brutale, encore plus lorsque nous sommes placés devant des dilemmes de taille. Par exemple, choisir un emploi qui nous passionne, mais qui nous éloignerait quotidiennement de notre famille ou opter pour un travail que nous n’aimons pas particulièrement dans le but de rentrer à la maison chaque soir auprès des êtres tant aimés.
 
Les raisons sont parfois nombreuses : avoir commencé sa famille jeune et ne pas pouvoir étudier dans les écoles de notre choix par la suite, devoir travailler sur des quarts de travail de nuit, Le.la conjoint.e a déjà un emploi prenant et nous nous devons d’être davantage disponible pour compenser, etc.


Crédit : Giphy

 
Je connais des gens qui ont dû faire ce choix, sacrifier certains de leurs rêves au profit d’autres rêves. Je les admire de tout mon être, ces gens qui choisissent leur famille, semaine après semaine. Qui continuent d’occuper quarante heures (ou plus) de leur temps à une occupation qui leur plaît plus ou moins dans le but de profiter de chaque instant précieux que cela leur offre à la maison en retour.
 
Enfant, nous avons souvent une idée de nos goûts, nos passions. Adulte, les idées se concrétisent, ou pas, ou se transforment en quelque chose de meilleur...
 
Je connais des gens qui ont fait le choix de se mettre de côté plusieurs heures par semaine pour voir leurs enfants grandir près d’eux et tout ce que je voudrais leur transmettre, comme message, c’est : vous êtes extraordinaires. 
 
Évidemment, il est possible de conjuguer le tout. De trouver des compromis. De concilier travail et famille. Il faut avouer que, dépendamment des régions, des emplois disponibles, des formations qui sont offertes et des circonstances de la vie, il est difficile de prévoir ce que l’avenir nous réserve vraiment. Ceux qui jonglent avec des mises à pied, du chômage et des revirements de situation, ceux qui créent des solutions à partir de leurs problèmes, vous êtes des exemples. Il y a aussi ceux qui refusent de vivre dans un milieu qui les rend malheureux et qui se contentent de moins pour être heureux.
 
Quand l’heure est au choix, c’est là que nos valeurs et nos priorités sont confrontées. « Pouvons-nous vivre avec moins? » « Suis-je prêt à descendre au bas de l’échelle pour subvenir aux besoins de ma famille? » Je me souviens, quand il y a eu des mises à pied massives dans ma région, cet article m'avait marqué. La preuve, je vous le partage aujourd'hui. L’homme dans cet article est, selon moi, un exemple à suivre en ce qui concerne son dévouement envers sa famille et son sens des responsabilités.
 
Bref, quand je vois des situations comme celles-là, je me considère choyée d’occuper mon emploi de rêve et que celui-ci contribue à faire vivre ma famille. Le timing de ma vie a fait en sorte que tout s’est coordonné à la perfection, mais je suis consciente de ma chance.
 
Occupez-vous l’emploi qui vous fait rêver?