Vous pouvez lire mon récit d’accouchement iciici et ici, ainsi que mon début d’allaitement ici!

La progression de mon gars en néo-nat va bien. Après 3 h de vie, on lui a retiré le pep-masque. Après 12 h, on a pu lui retirer les électrodes de son moniteur cardiaque. Et après 24 h, on a pu retirer le saturomètre et lui donner son congé des soins intensifs, son état étant assez stable pour réunir toute la famille au même endroit.

Il n’y a pas de mots pour vous dire à quel point j’étais heureuse quand on m’a donné l’autorisation de rouler son petit landau jusqu’à notre chambre. Nous avons rapidement réuni nos deux fils dans le même petit lit. Ils ont passé 37 semaines collés l’un sur l’autre ; à mes yeux, il est évident que la présence de l’autre leur avait un peu manqué.

C’est tellement touchant de les voir réunis. Si on ne regarde qu’avec les yeux, on n’a pas l’impression qu’ils sont vraiment conscients que l’autre est là. Mais quand on voit avec quel calme ils dorment ensemble, on sait qu’ils sont bien ainsi réunis.

Je peux maintenant mettre mes deux bébés au sein en même temps. Enfin, je peux recommencer à combler mes besoins de base : dormir un peu entre les boires, manger, aller aux toilettes et wow, prendre une douche! Je n’avais pas dormi depuis… 48 heures (où j’avais pu dormir un petit 2-3 h)

Ce n’est que 36 h après la naissance de mes garçons que je trouve l’énergie de donner des nouvelles à mes proches. Il semble que tous s’étaient un peu inquiétés à notre sujet, ou étaient frustrés de ne pas avoir été informés avant. Mais, ils m’excuseront, mon marathon était beaucoup trop intense pour que j’aie du temps pour quoi que ce soit d’autre!

Enfin, ce n’est que 60 h après son installation que l’on retirera le cathéter de la main de mon garçon : fini les antibiotiques! Nous avons eu notre congé dès l’après-midi.

Quel bonheur de ramener mes enfants à la maison! L’endroit dans lequel nous avions mis tellement d’énergie et d’amour afin de bâtir un nid pour cette famille tant désirée.

En rentrant chez moi, les mains pleines, j’avais l’impression d’être complète, que ce pour quoi j’avais tant couru était enfin au chaud et en sécurité dans mes bras, dans notre nid.

Que la vie est belle…