Quand l’été tire à sa fin et que les feuilles des arbres changent de couleur, les amateurs de littérature deviennent très enthousiastes: plein de nouveaux livres en perspective! J’étais très emballée de découvrir les derniers titres proposés par La courte échelle, car il y a vraiment des oeuvres variées, pour plaire à tous.
Nouveautés: Pour les petits
Deux amis
(Texte : Gilles Tibo/ Illustrations : Roger Paré/ La courte échelle, août 2019)
Les tout-petits pourront être charmés par « Deux amis », qui représente bien ce que Gilles Tibo et Roger Paré savent faire de mieux: un livre tendre et charmant. Le texte, avec ses rimes et son rythme soutenu, raconte l’histoire de deux adorables souris qui veulent s’amuser ensemble. Simple, mais bien fait et parfait pour résister à tout, puisqu’il est cartonné !
Crédit photos : La courte échelle
Le fermier amoureux
(Texte : Pim Lammers/ Illustrations : Milja Praagman/ La courte échelle, août 2019)
Toujours dans la catégorie de ce qui fait dire « awww ! », « Le fermier amoureux » de Pim Lammers et Milja Praagman est un album dont toute la famille a raffolé ici. C’est hilarant et touchant à la fois, il y a de l’absurde et du concret, bref, on passe un très beau moment avec ce livre. L’histoire met en scène un fermier étourdi parce qu’il est en amour avec le vétérinaire… et les animaux participent à son étourderie. J’ai adoré qu’on présente cette histoire d’amour comme n’importe quelle autre, car on ne souligne jamais à gros traits le fait que ce soit deux hommes.
Crédit photos : La courte échelle
Nouveautés: Pour se mettre dans l’esprit de l’Halloween
Lac Adélard
(Texte : François Blais/ Illustrations : Iris/ La courte échelle, collection « noire », septembre 2019)
Davantage envie d’épouvante ? La collection « noire » a de quoi nous sustenter avec deux romans d’horreur, avec des ambiances pourtant très différentes. Dans « Lac Adélard » de François Blais et Iris, on suit Élie, qui fait découvrir ce lieu prétendument hanté à une jeune fille qui lui plaît. L’histoire se passe à différentes époques et tout cela est habilement ficelé par l’auteur. Le mystère nous garde en haleine et, souvent, nos découvertes se produisent au même moment que celles des personnages, ce qui accentue la surprise.
À ne pas lire dans un chalet sombre !
Crédit photos : La courte échelle
Oiseaux de malheur
(par Jocelyn Boisvert/ La courte échelle, collection « noire », septembre 2019)
Davantage envie de quelque chose d’horrifiant, qui ne laisse pas une seconde de répit ? « Oiseaux de malheur » de Jocelyn Boisvert est un roman qui se lit d’une traite, alors qu’on se demande quand le cauchemar se terminera. Ce qui semblait au départ être une simple balade en voiture tourne vite à la catastrophe suite à une attaque d’oiseaux voraces et vengeurs.
De quoi se méfier des volatiles pendant un bon moment…
Crédit photos : La courte échelle
Nouveautés: Pour s’initier à la poésie
Comme plusieurs, j’ai surtout découvert la poésie à l’école, alors qu’on nous présentait des classiques de la littérature française. Bien que ces derniers soient importants pour notre culture personnelle, je trouve qu’il manque de poésie faite expressément pour la jeunesse, avec l’intention de représenter les réalités de cet âge.
Les deux nouvelles publications de la collection « Poésie », « Perruche » de Virginie Beauregard D. et « Peigner le feu » de Jean-Christophe Réhel, viennent remédier à ce problème (et de belle façon !). On y trouve des émotions brutes, exprimées de façon à développer notre empathie pour le personnage.
Deux petits livres très touchants, à découvrir (on vous en a déjà parlé ici, d’ailleurs)!
Peigner le feu
(par Jean-Christophe Réhel/ La courte échelle, collection « Poésie », octobre 2019)
Crédit photo : La courte échelle
Perruche
(par Virginie Beauregard D./ La courte échelle, collection « Poésie », octobre 2019)
Crédit photo : La courte échelle