Être un parent BIENVEILLANT, j’y aspirais avant de devenir maman et j’y crois encore…

Pourtant, il y a de ces journées…

Je me réveille avec le bruit des enfants qui se crient des bêtises. J’avertis, je répète, je me fâche. Un pleure, l’autre boude, le bébé se réveille, le chum se lève. Tout le monde debout: les enfants maussades, les parents fâchés, il est 6h15. Ensuite vient une journée éreintante et planifiée à l’heure, des déplacements difficiles, un départ au service de garde lent et lourd, les enfants qui n’avancent pas « assez vite ». Je vois les devoirs, la routine qui s’en vient.  

À 17h30, au coin de la rue, je peine à rester « bienveillante ».

Pourtant, quand la poussière retombe, qu’on s’assoie mon chum et moi avec un verre de vin, j’y crois tout de même.  Mais comment avoir de meilleures interventions?  Moins réactives, plus posées… Plus bienveillantes, justement.

J’ai trouvé une lecture qui me parle beaucoup. 

 

Crédit:TRÉCARRÉ

« Découvrir la parentalité positive: pour être parent du coeur » de Mitsiko Miller chez TRÉCARRÉ, propose une réflexion humaine sur nos pratiques éducatives et nos vies modernes. L’auteure présente une approche fondée sur des relations empathiques et l’intelligence émotionnelle afin d’intervenir de façon positive et favoriser l’interdépendance et la coopération. 

On peut y lire des pistes pour accompagner nos enfants dans leur épanouissement avec des interventions basées sur une relation d’attachement saine où ils seront considérés et donc plus enclins à coopérer.

Concrètement, l’auteure aborde:

  • Les croyances culturelles et les mythes de la parentalité moderne
  • Le sentiment de dépassement, l’essoufflement, le stress et la performance parentale
  • La réalité des nouveaux parents
  • L’attachement
  • Les émotions et les besoins
  • Les comportements et leurs significations
  • L’opposition et les crises
  • Les rituels favorisant l’attachement, la confiance et la coopération
  • La cohérence entre nos intentions et nos interventions

Et beaucoup d’autres…

À première vue, je trouvais que c’était « facile à dire » la parentalité positive...  Même si j’y crois d’emblée, je trouve cela difficile!  Après ma lecture, je trouve les pistes intéressantes. J’apprécie BEAUCOUP les sections « PAUSE RÉFLEXION » avec des questions, pour réfléchir à nos comportements et perceptions.

Par exemple, sur la séparation en milieu de garde:

  • « Ai-je mis en place des rituels pour sécuriser mon enfant? »
  • « Ai-je pris le temps d’accomplir des rituels et des ponts de séparation? »
  • « Ai-je établi une relation avec les éducateurs ou enseignants pour préserver le lien? »
  • « Est-ce que mon enfant vit de l’anxiété de séparation? »

Ou sur la coopération:

  • « Quelles sont mes habitudes lorsque je suis face à un enfant qui ne coopère pas? »
  • « Qu’est-ce que mes réactions m’apprennent au sujet de mon propre vécu d’enfant ou de mes idées reçues? »
  • « Comment puis-je prendre conscience de ces habitudes pour m’en affranchir? »

Ce n’est pas une technique à appliquer, mais bien une réflexion sur nos pratiques.  Quels changements pourraient nous aider à trouver un « juste équilibre entre l’autorité et la permissivité »?  Comment adopter des pratiques parentales favorisant la réflexion, la coopération, l’accueil des émotions de l’enfant?  

J’y travaille, même quand ça ne paraît pas au coin de la rue!

N.D.L.R: Cette suggestion lecture n'est pas là pour vous mettre de la pression ou vous faire sentir comme un « moins bon » parent. On souhaite simplement vous partager nos découvertes, sans pression!