Cette nouvelle qu’on a lu dans un article du journal français Le Monde est bonne et triste en même temps… On apprend que le « jour du dépassement de la Terre », c’est-à-dire le moment fatidique où les humains ont consommé toutes les ressources que la planète peut produire en une année, a reculé de trois semaines! Cette triste date arrivera le 22 août plutôt qu’en juillet, comme l’an dernier.

En 2019, cette date avait été la plus tôt jamais enregistrée par l’organisme Global Foot Print Network. C’était arrivé le 29 juillet.

Bien que la nouvelle nous donne de quoi se réjouir, elle est aussi un peu triste, car le retardement de cette journée est dû uniquement aux effets de la COVID-19 et du confinement que la majorité des pays ont imposé. Le ralentissement forcé d’une économie qui est tout sauf verte ne risque pas de se reproduire de sitôt et si on ne repense pas rapidement notre système, on risque de foncer vers un nouveau mur.

Mathis Wackernagel, président du Global Footprint Network, explique les résultats comme suit : « Cela montre que des changements importants et rapides sont possibles. Mais cette réduction de notre empreinte écologique est imposée et non voulue, et comme elle ne s’accompagne pas d’un changement systémique dans nos modes de production et de consommation, elle ne va pas durer. »

 

Crédit:Global Footprint Network

Le jour du dépassement de la Terre ne cesse d’être plus tôt, année après année. La pandémie nous a confirmé que faire des changements systémiques est possible et peut se faire rapidement.

Qu’attendons-nous pour pérenniser ces changements?