« Un peuple qui ne connaît pas son passé, ses origines et sa culture ressemble à un arbre sans racines. » – Marcus Garvey
Je connais l’histoire de mes ancêtres et j’en parle régulièrement à mes enfants. Nous avons un bel arbre généalogique à la maison que nous avons bricolé ensemble. Je suis curieuse et j’aime l’humain. Je suis particulièrement touchée par la culture autochtone. Cette communauté véhicule des valeurs incroyablement profondes depuis des millénaires. C’est une culture riche, spirituelle et extrêmement respectueuse de la terre et de la nature. S’y plonger est un retour aux sources inévitable.
Le drame de la mort de Joyce Echaquan m’a beaucoup ébranlée, comme tant d’autres Québécois.es. Je me suis demandé comment faire pour que le racisme systémique n’influence pas l’éducation de mes enfants. Je devais absolument faire un move. Lorsque l’humain ne connaît pas, il a peur et lorsqu’il a peur, il juge. Il est grand temps d’apprendre à connaître l’humain au-delà de ce qui nous a toujours été présenté dans nos livres d’histoire et dans la société. Si on arrive à casser cela, nos enfants pourront enfin voir au-delà de la version discriminatoire de l’histoire qu’on nous enseigne actuellement sur des peuples qui étaient ici bien avant nous.
Je me suis familiarisée avec cette culture. Dans mes recherches, je suis tombée in love avec le rappeur québécois d’origine Algonquine, Samian. Ses textes sont lourds de sens et de sensibilité. Je me suis procuré son recueil de poésie, La plume d’aigle, dans lequel je me suis laissée porter. D’ailleurs, Samian sera au côté du rappeur Biz du groupe Loco Locas le samedi 7 novembre à Historia pour présenter un documentaire sur les 30 ans de la crise d’Oka.
J’ai connu Elisapie, auteure-compositrice-interprète, qui d’ailleurs s’est mérité le Félix de l’artiste autochtone de l’année à L’ADISQ 2020 dimanche soir dernier. Elisapie est la porte-parole du mouvement #JusticeforJoyce. Sa voix est pleine de douceur, mais également très puissante dans ses propos féministes.
J’ai été étonnée de la liste de lectures disponibles chez Renaud Bray concernant les Premières Nations. J’en ai consulté de l’auteur et anthropologue Serge Bouchard. Je comprends maintenant beaucoup mieux toutes les souffrances que les Premières Nations ont vécues à cause des différentes stratégies d’assimilation qui leur ont été imposées. J’ai consulté des livres pour enfants, dont ceux proposés par TPL Moms ici, ainsi que la collection Les Mohawks, des éditions Premières Nations.
Je sais que j’ai fait très peu, mais je l’ai fait pour familiariser mes enfants et ma famille à cette culture tellement riche. Je me suis émerveillée de connaître la signification du tipi et du capteur de rêve qui décore la chambre de mon enfant. Je me suis éblouie devant le dessin de l’ours et de la tortue comme je ne l’avais jamais fait auparavant.
Est-ce que vous trouvez important d’en apprendre plus sur les cultures autochtones?