Pour les étapes 1 et 2 c'est ici et les étapes 3 et 4 ici

N’oubliez pas que ces démarches varient d’une région à l’autre alors INFORMEZ-VOUS AUPRÈS DU CENTRE JEUNESSE DE VOTRE RÉGION!

Étape 5 : journée de sensibilisation

Vous avez passé la pré-qualification? Vous n’aviez pas trop de devoirs ou de choses à revoir? On vous convoque à une journée de sensibilisation. Cette étape est cependant très variable d’une région à l’autre. Dans certaines régions elle n’existe pas, dans d’autres c’est une formation de deux jours. Le contenu est également très variable. Dans notre cas, en avant-midi, on nous a présenté certains aspects déjà abordés dans le livre de Johanne Lemieux, La normalité adoptive, notamment le principe de la pyramide de Maslow adaptée à la situation d’un enfant adopté. On nous a également rappelé l’importance du cocon.

En effet, quand on accueille un enfant déraciné de ses parents biologiques, il est important de faire une sorte de cocon à son arrivée. C’est-à-dire, de ne l’exposer à personne d’autre que nous (maman(s), papa(s) et autres enfants de la famille). Il doit atterrir dans son nouveau milieu de vie et comprendre que c’est maintenant vous qui répondrez à ses besoins de base. Il doit développer une confiance en vous et créer un lien d’attachement. Ce lien est tellement important pour son bon développement. Et l’arrivée de l’enfant peut durer un mois, mais il peut aussi durer six mois, selon la lourdeur du bagage qu’il traine avec lui. Bref, il faut être conscient de cet aspect quand on veut adopter : pour le bien de l’enfant, on ne peut pas avoir de l’aide de nos proches dans les.

Outre cet aspect, durant cette journée on nous fait vivre des expériences sensorielles qui nous mettent un peu dans la peau d’un enfant déraciné. On a aussi droit à de beaux témoignages de parents qui ont traversé tout le processus d’adoption.

Étape 6 : évaluations personnelles, de couple et de la maison

C’est à travers ces différentes évaluations que l’on jugera si vous serez aptes à devenir de bons parents adoptifs. Ces évaluations sont au nombre de six. La première est une évaluation de couple, par la suite ce sont deux évaluations individuelles (une chacun si vous êtes en couple), puis une évaluation du domicile, suivie d’une deuxième évaluation de couple, et le tout se termine avec une évaluation avec les enfants, si vous en avez déjà. Chacune de ces évaluations dure une demi-journée. Elles sont difficiles à résumer, mais en gros, on tentera de voir vos forces et faiblesses, pour bien évaluer si vous seriez de bons parents adoptifs. On refait le tour de notre enfance, de notre adolescence, de nos diverses relations de couple et de notre relation de couple actuelle. On ne cherche pas des parents parfaits, mais des gens qui ont su se relever de situations difficiles.

Pour ce qui est du domicile, il y a des règles assez universelles qui, peu importe la région, doivent être respectées : la chambre de l’enfant doit se trouver sur le même étage que celle des parents, pour faciliter l’évacuation du domicile en cas d’incendie. Un détecteur de fumée fonctionnel et un extincteur doivent être présents sur chaque étage. La chambre de l’enfant doit avoir un minimum de 80pi2, ou 120pi2 pour 2 enfants. La maison doit être conforme au code de construction, tous les escaliers et balcons doivent avoir des rampes et garde-corps conformes. Le panneau électrique doit être muni d’une porte y limitant l’accès. De plus, nous nous devons d’élaborer un plan d’évacuation du domicile en cas d’incendie et nous devons avoir des mesures concrètes pour rendre notre maison sécuritaire pour un enfant en apprentissage. Par exemple, des barrières empêchant l’accès aux escaliers, ou des « barrures » pour les portes qui enferment des produits dangereux ou des médicaments.