Le ministre Roberge se dit toutefois confiant…

La pénurie d’enseignants ne date pas d’hier au Québec, et cela fait déjà quelques rentrées scolaires que de nombreuses classes n’ont tout simplement pas d’enseignants attitrés au début de l’année. Avec les conditions d’enseignement qui se dégradent chaque année, le manque de valorisation du métier et la pandémie qui a exacerbé les difficultés du métier, la pénurie est loin de s’améliorer.

C’est ainsi qu’on apprend via un article de TVA Nouvelles qu’il manque encore 700 enseignants pour pourvoir tous les postes à la rentrée scolaire. Toutefois, certaines affectations sont en cours ou se dérouleront prochainement dans les différents centres de service scolaire, selon le ministre de l’Éducation, Jean-François Roberge.

Cette année, le ministère procède à une récolte de données afin de savoir de manière hebdomadaire où les postes à combler se situent. Les données devraient être rendues publiques, comme l’a affirmé aujourd’hui le ministre Roberge sur les ondes du 98,5 FM.

En juin dernier, une campagne de recrutement appelée Répondez présent a permis de récolter plus de 6000 candidatures. Considérant ceci, le ministre Roberge se dit confiant que tous les postes pourront être pourvus à temps. Rappelons toutefois qu’il ne reste que deux semaines avant la rentrée scolaire, et la tâche risque d’être immense.

Outre la pénurie d’enseignants, il y a aussi des problèmes avec tout le personnel de soutien. Le ministre Roberge a toutefois affirmé par voie de communiqué, comme le rapporte Radio-Canada, que les efforts du gouvernement ont porté leurs fruits, et que l’année scolaire 2022-2023 se fera avec un soutien pédagogique amélioré et une plus grande sécurité. De nombreux investissements du gouvernement en éducation devraient avoir des répercussions positives cette année, comme une enveloppe de 19 millions de dollars pour le soutien à la santé mentale et au bien-être des élèves.

Plusieurs inquiétudes minent toutefois l’ambiance de la rentrée 2022. Il y a notamment les préoccupations sur la qualité de l’air dans les écoles ainsi que l’impasse avec les transporteurs scolaires qui n’est toujours pas réglée.

Tâchons de rester optimistes nous aussi et suivons les développements dans les différents dossiers au cours des deux prochaines semaines.